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À la vitesse à laquelle évoluent les choses, il est impossible de prédire ce que sera l’usine type en 2050. Tant de choses sont imprévisibles… Ce qui ne nous empêche pas de nous interroger et d’émettre des hypothèses quant à l’évolution des usines. C’est le jeu auquel se sont prêtés le Président de Schneider Electric France et le cabinet McKinsey lors de la table ronde du salon Viva Technology. Plusieurs éléments ressortent de cet échange.
Logiquement l’une des idées qui ressort, c’est que les usines de production seront totalement automatisées. L’objectif étant de réduire au maximum le temps de production tout en ayant un rendement à l’heure le plus élevé possible et pour des coûts plus faibles.
Quand nous observons l’évolution des nouvelles technologies et notamment les progrès en robotique. On peut imaginer que ces usines de production soient quasiment entièrement gérées par des robots dotés d’une intelligence artificielle leur permettant de réaliser différentes tâches : analyse, prise de décision, vérification, production…
Aujourd’hui de nombreux produits sont déjà personnalisables. Nous pouvons donc légitimement penser qu’en 2050 la grande majorité des biens de consommations seront personnalisables. Les usines vont devoir intégrer cette donnée dans leur chaîne de production. Paul-Louis Caylar, associé chez McKinsey, imagine même trois types d’usines à l’horizon 2050 : les sites de production hautement automatisés centrés sur la rentabilité, d’autres centrés sur la personnalisation des produits, et des sites de production de taille réduite et plus proches des consommateurs.
Plus largement c’est toute la relation avec le client qui va évoluer. Il va se retrouver au cœur du projet et son avis aura davantage d’importance.
Les usines de demain seront totalement connectées, et il ne faut pas attendre 2050 pour ça. Aujourd’hui déjà, de nombreuses usines sont connectées et utilisent les nouvelles technologies. Cependant, dans les prochaines décennies, l’enjeu est que cette utilisation du numérique et des nouvelles technologies se fasse dès la réflexion du projet et sans discontinuité jusqu’à l’expédition ou la vente du produit. Toute cette connexion induit que les usines devront également revoir leur sécurité et plus précisément leur cybersécurité.