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Le tsunami numérique qui déferle sur le monde industriel va faire apparaitre de nouvelles qualifications et en faire disparaitre d’autres. La révolution digitale va en effet nécessiter une veille et des formations continues pour les métiers de l’industrie.
La révolution digitale actuelle dans le monde de l’industrie est aussi passionnante que profonde. Qu’il s’agisse de domaines déjà démocratisés comme les objets connectés, la Big Data, ou d’autres moins connus comme la Cobotique – technologie visant à produire des robots assistant l’homme-, l’industrie va devoir s’adapter plutôt que de refuser un progrès si puissant notamment en matière d’automatisation.
L’impact sera inévitablement profond puisque chaque tâche répétitive -à caractère manuel ou intellectuel – sera, ou est déjà, automatisable. Selon une récente étude menée par l’Institut Roland Berger, plus de 50% des 185 métiers du monde industriel seront automatisés dans les 2 décennies à venir. À titre d’exemple, des postes tels que les caristes, les vérificateurs « qualité », les opérateurs ou encore les régleurs verront leurs tâches réalisées par des machines.
Dans un autre axe de réflexion, l’Institut France Stratégie estime qu’il s’agira plutôt de 25% des métiers du monde industriel. Soulignons toutefois que les emplois ne seraient pas « forcément » supprimés, mais re-qualifiés (statisticiens, testeurs, paramètreurs de machines, etc…). La robotisation n’est donc pas la tombe des emplois, mais bien un redistributeur de cartes.
En d’autres termes, cette révolution digitale va obliger les entreprises à former de façon continue leurs salariés qui auront besoin de plus de compétences pour « gérer » ces robots, et non plus agir comme des robots. L’entreprise pourrait donc redevenir un lieu d’apprentissage où les Mooc et les réseaux sociaux d’entreprise remplaceront les labeurs d’un autre temps…
Cette montée en gamme des compétences est fortement liée au développement d’une culture numérique, et ce, dans les entreprises, comme dans tous les pans de nos vies. Mais pas d’inquiétude, cette mutation sera réalisée en douceur et avec l’accord des partenaires sociaux.