PSA joue la carte de l’impression 3D en métal

Le groupe industriel automobile français PSA vient de montrer son intérêt pour l’impression 3D en métal suite à un rapprochement stratégique pertinent avec une start-up américaine, Divergent 3D. Cette technologie dispose d’une côte très positive au sein de l’écosystème industriel.

PSA et Divergent 3D

Divergent 3D est une start-up californienne qui s’est fait connaître en juin 2015 en présentant son démonstrateur : le « Blade », une voiture sportive partiellement imprimée en 3D. PSA a pour sa part envoyé une lettre d’intention afin de devenir un partenaire privilégié de la firme. Leur objectif est simple : Identifier les passerelles permettant à l’impression 3D d’intégrer l’industrie automobile.

Le simple fait de positionner des imprimantes 3D au sein des chaînes de production permettrait à cette technologie de franchir un cap essentiel. Il est important de noter que le groupe PSA n’est pas à son coup d’essai puisque de telles imprimantes sont déjà en place au sein des centres de conception des prototypes.

À noter que quelques pièces « minimes » imprimées en 3D sont déjà intégrées sur certains modèles (DS E-Tense notamment).

Imprimer et concevoir une voiture en 44 heures, c’est désormais possible !

La société Divergent 3D a conçu sa « Supercar » en moins de 48 heures. En effet, cette entité dispose de compétences transversales (imprimantes 3D et logiciels de conception) pour créer de A à Z leurs projets. La Blade a donc pu être conçue via des imprimantes 3D utilisant du métal.

Après le caoutchouc et les tissus humains, le métal est à portée d’imprimante…L’impression 3D se développe à la vitesse de la lumière, et, de nombreux secteurs d’activité (mobilier, médical, etc…) sont ravis de pouvoir intégrer une telle technologie.